
Les Articles de la Confédération, établie après la Déclaration d’Indépendance, ne suffirent pas à établir les bases du gouvernement, les Etats refusant de coopérer comme prévu.
Lorsque le temps fut venu de payer les salaires de l’armée nationale ou les dettes de guerre à la France, certains Etats refusèrent de contribuer au remboursement. Pour remédier à cette faiblesse, le Congrès demanda à chaque Etat d’envoyer un délégué à la Convention. La Convention Constitutionnelle se tint à Philadelphie en mai 1787, sous la présidence de George Washington. Les délégués durent trouver un compromis entre ceux qui voulaient un Etat centralisé et ceux qui voulaient, au contraire, garder plus d’autonomie. Le résultat final, la Constitution, mit en place un système où les pouvoirs furent répartis entre le gouvernement fédéral et les Etats.
Le gouvernement national est divisé en trois branches :
- législative avec le Congrès composé de la Chambre des Représentants et du Sénat
- exécutive représentée par le Président
- judiciaire avec les cours fédérales
Sur le principe de la séparation des pouvoirs « separation of powers », cette répartition donne à chaque branche des pouvoirs et une autonomie spécifiques.
Exemples :
- si le Congrès passe une proposition de loi (bill), que le Président refuse, il peut appliquer son veto. Dans ce cas, elle sera abrogée, à moins que deux tiers des membres de la Chambre des Représentants et du Sénat ne votent de nouveau pour entériner la loi malgré le veto présidentiel.
- un projet de loi approuvé par le Congrès et le Président, peut être rejetée par les cours fédérales si celles-ci l’estiment contraire à la Constitution…