
« JE T’AI VUE LA PREMIÈRE FOIS LE SOIR DU 4 MAI 1909, DU PONT DU NAVIRE QUI M’AMENAIT DE NORVÈGE AVEC D’AUTRES IMMIGRANTS.
JE M’INTERROGEAIS. . . ‘QU’EST-CE QUE L’AVENIR ME RÉSERVE ?’
. . . MAIS TU M’AS DONNÉ DU COURAGE. »
Quatre Américains sur dix sont des descendants d’immigrants qui se sont sentis ragaillardis à la vue du flambeau de la statue de la Liberté en entrant dans le port de New York, comme Olaf Holen cité ci-dessus. Apercevoir cet emblème voulait dire avoir enfin gagné le Nouveau monde et pouvoir anticiper la promesse de la liberté et des possibilités.
Avant même qu’elle ne soit construite, le message de cette œuvre magistrale de 204 tonnes faite de cuivre et d’acier était déjà compris hors de nos frontières. Ses promoteurs français voulaient que leur pays fasse un don aux États-Unis qui symboliserait leur attachement binational à la liberté.
On choisit le sculpteur Frédéric Auguste Bartholdi pour réaliser une oeuvre commémorant le centenaire de la Déclaration d’Indépendance américaine.
On fit appel à Alexandre Gustave Eiffel pour élaborer la structure métallique de la sculpture. Après avoir surmonté quelques difficultés de financement, les entrepreneurs français terminèrent la statue en juillet 1884, tandis que la construction du piédestal fut achevée aux Etats-Unis en avril 1886. Il fallut désassembler de nouveau la statue en plus de 350 pièces détachées chargées à bord de la frégate « Isère » vers le port de New York. La Statue de la Liberté fut inaugurée par le Président Groover Cleveland le 28 octobre 1886. Elle fut déclarée monument historique le 15 octobre 1924. Le coût total de la construction du monument s’éleva à 800000 dollars.
Ce sont les Français qui ont assumé les coûts de la statue, et les Américains ont recueilli des dons qui ont couvert le prix du socle. Dans les deux pays, des écoliers ont contribué à la cagnotte. (Une classe de maternelle dans l’Iowa a réuni 1,35 dollar.)
La statue de la Liberté a été inaugurée le 28 octobre 1886. En raison de sa proximité d’Ellis Island, la porte de l’Amérique pour tant d’immigrants entre 1893 et 1954, elle a toujours été associée à l’image de nouveaux venus aux États-Unis et des rêves qu’ils portent en eux.
La Statue de la Liberté représente une femme drapée dans une toge et brandissant une torche de la main droite. Sur les tablettes qu’elle tient de la main gauche, on peut lire en chiffres romains « 4 juillet 1776 », jour de l’Indépendance américaine. A ses pieds, se trouvent les chaînes brisées de l’esclavage.
Informations sur les dimensions et les proportions de la Statue :
Hauteur de la base jusqu’à la torche Hauteur du piédestal à la torche Hauteur du talon à la tête Longueur de la main Longueur de l’index Distance du menton au crâne Epaisseur de la tête Distance entre les deux yeux Longueur du nez Longueur du bras droit Epaisseur du bras droit Longueur des tablettes Largeur des tablettes Epaisseur des tablettes |
46,50 m 92,99 m 33,86 m 5 m 2,44 m 5,26 m 3,05 m 0,76 m 1,48 m 12,80 m 3,66 m 7,19 m 4,14 m 0,61 m |

La statue de la Liberté attire 4 millions de visiteurs par an. Les visiteurs doivent gravir 354 marches pour accéder à la couronne. Celle-ci est ajourée par 25 fenêtres symbolisant les 25 pierres gemmes. Les sept rayons de la couronne représentent les sept mers et continents. La statue est composée de 31 tonnes de cuivre et de 125 tonnes d’acier. Les plaques de cuivre qui recouvrent l’édifice ont une épaisseur de 2,37 mm. Sur une plaque de bronze du piédestal, est gravé le poème d’Emma Lazarus, intitulé « The New Colossus » : « Donnez-moi vos pauvres, vos exténués, qui en rangs serrés aspirent à vivre libres. »
Not like the brazen giant of Greek fame,
With conquering limbs astride from land to land;
Here at our sea-washed, sunset gates shall stand
A mighty woman with a torch, whose flame
Is the imprisoned lightning, and her name
Mother of Exiles, From her beacon-hand
Glows world-wide welcome; her mild eyes command
The air-bridged harbor that twin cities frame.
« Keep ancient lands, your storied pomp! » cries she
With silent lips. « Give me your tired, your poor,
Your huddled masses yearning to breathe free,
The wretched refuse of your teeming shore.
Send these, the homeless, tempest-tost to me,
I lift my lamp beside the golden door! »
Source ShareAmerica