● Les Rapports annuels du département d’État sur les droits de l’homme (HRR) constituent l’examen le plus factuel, le plus exhaustif et celui qui fait le plus autorité quant à la situation des droits de l’homme dans le monde. Ces rapports sont exigés par le Congrès et entrent à présent dans leur 39e année de publication.
● Ils sont utilisés par le département d’État et autres organes gouvernementaux pour formuler la politique étrangère américaine et par le Congrès pour déterminer et allouer l’aide à l’étranger et l’assistance en matière de sécurité. Ils contribuent à accroître la sensibilisation de l’opinion aux violations des droits de l’homme commises au cours de l’année écoulée et ils identifient également les endroits et les périodes où les droits de l’homme sont bien protégés.
● Si les HHR décrivent des faits en rapport avec les préoccupations concernant les droits de l’homme, ils ne tirent pas de conclusions ayant un caractère légal.
● Tandis que nos rapports continuent de se concentrer sur le comportement des gouvernements – qui sont en dernier ressort responsables de la protection des droits de l’homme sur leur territoire – on se souviendra également de l’année 2014 pour les atrocités commises par des acteurs non gouvernementaux.
● Ailleurs, nous constatons le rôle unique de la technologie tant dans la lutte contre les violations des droits de l’homme que dans leur perpétration, ainsi que les fortes corrélations entre corruption, violations des droits de l’homme et gouvernance arbitraire.
● Les HHR ne couvrent pas les actions, ni les actions présumées, du gouvernement américain. Mais nous ne demandons pas aux autres ce que nous n’exigerions pas de nous-mêmes. Nous accueillons favorablement l’examen constructif de notre bilan en matière de droits de l’homme par des groupes de défense des droits fondamentaux, par d’autres gouvernements et des organisations multilatérales. Nous considérons avec attention et prenons au sérieux les conseils de la société civile, à l’intérieur comme à l’international, sur la façon d’améliorer nos résultats.
● Nous avons la volonté d’auditer notre propre pays et d’améliorer notre bilan. En 2014, nous nous sommes présentés devant le Comité des Nations unies contre la torture (UNCAT) pour réaffirmer notre opposition à la torture et aux autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants. Cette année, nous avons en outre soumis notre deuxième rapport dans le cadre de l’Examen périodique universel (EPU) et nous le présenterons prochainement devant un groupe de travail du Conseil des droits de l’homme de l’ONU.
● Ces rapports peuvent être consultés dans leur intégralité sur www.state.gov ou www.humanrights.gov.