Conférence de Munich sur la sécurité
Munich, Allemagne, le 18 février 2017
LE VICE-PRÉSIDENT : Je vous remercie, ambassadeur Ischinger. Chancelière Merkel, secrétaire général, distingués collègues et invités d’honneur, je vous présente mes salutations au nom du 45e président des États-Unis, M. Donald Trump. En ma qualité encore nouvelle de vice-président, je suis honoré d’avoir le privilège de répondre à cet important forum annuel.
Je suis aussi heureux d’avoir avec moi deux membres du cabinet du président, dont un que vous avez déjà entendu, notre secrétaire James Mattis, du Département de la Défense, et notre secrétaire John Kelly, de la Sécurité intérieure. Nous sommes également accompagnés par une délégation distinguée de sénateurs et de membres du Congrès américain, dirigée par le sénateur John McCain. Veuillez vous joindre à moi pour accueillir mes compatriotes américains ici présents aujourd’hui. (applaudissements.)
C’est un honneur pour moi d’être avec vous tous.
Fondée en 1963, la Conférence de Munich sur la sécurité a longtemps joué un important rôle dans les affaires internationales, en rassemblant des dirigeants politiques, économiques et sociaux des deux côtés de l’Atlantique pour promouvoir la paix et la prospérité de nos pays et de nos peuples.
L’histoire atteste que lorsque les États-Unis et l’Europe sont en paix et qu’ils prospèrent, ils apportent paix et prospérité dans le monde entier.
Le Président m’a demandé d’être ici aujourd’hui pour apporter ses salutations et pour faire passer un message.
Aujourd’hui, au nom du président Trump, je vous apporte cette assurance. Les États-Unis d’Amérique appuient fermement l’OTAN et seront inébranlables dans leur engagement envers cette alliance transatlantique. (applaudissements.)
Nous sommes fidèles depuis des générations, et comme vous gardez foi en nous, sous la présidence de Trump nous aurons toujours foi en vous.
Maintenant, le sort des États-Unis et celui de l’Europe sont intimement liés. Vos luttes sont nos luttes. Votre réussite est notre réussite. Quand tout est dit, nous avançons ensemble vers l’avenir.
Voici la promesse du président Trump : Nous allons nous tenir aux côtés de l’Europe, aujourd’hui et chaque jour, parce que nous sont lié ensemble par les mêmes nobles idéaux : liberté, démocratie, justice et état de droit.
Nos liens sont si forts qu’au cours du siècle dernier, les Américains sont partis de leur pays par millions pour aider à défendre les vôtres. Il n’est pas anodin de penser que cette année marque le 100e anniversaire de l’entrée des États-Unis dans le conflit de la Première Guerre mondiale.
Plus de deux décennies plus tard, au coeur des conflits de la Seconde Guerre mondiale, nous nous sommes battus pour vaincre la dictature et préserver la flamme de la liberté en Europe et dans le monde entier.
Des dizaines de milliers de mes compatriotes reposent maintenant ici pour l’éternité. Des dizaines de milliers se tiennent encore en garde ici en Europe à ce jour.
Afin que personne ne doute de l’engagement des États-Unis envers l’Europe et de l’importance de votre défense, il suffit de voir l’investissement engagé par notre pays dans votre paix et votre prospérité, et dans votre protection et votre sécurité, hier et aujourd’hui. Cet investissement est d’une valeur inestimable, certes, mais ce qui importe plu sencore, c’est que l’Amérique vous a envoyé ses hommes les plus braves. (applaudissements.)
Nos valeurs communes et nos sacrifices partagés sont la source du lien durable qui unit les États-Unis et les pays et les peuples d’Europe. Nous honorons cette histoire en faisant notre part, nous tous, afin que les horreurs de la guerre ne reviennent jamais sur ce continent.
Depuis des générations, nous travaillons côte à côte avec vous pour renforcer et défendre vos démocraties. Ensemble, nous avons créé l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord en 1949 pour défendre notre patrimoine commun et nos principes, comme la souveraineté, l’intégrité territoriale et l’autodétermination. Nous avons confronté le communisme, qui menaçait de submerger l’Europe et le monde dans son étreinte froide et inhumaine. Nous étions ensemble en 1990 lors de la réunification du pays où nous trouvons aujourd’hui même et du virage de l’Europe de l’Est vers la liberté, l’économie de libre marché et la démocratie.
J’ai assisté moi-même à ce virage alors que j’étais jeune homme. En 1977, à l’âge de 18 ans, j’ai voyagé à travers l’Europe avec mon frère aîné, et nous nous sommes retrouvés à Berlin-Ouest. J’étais émerveillé par les rues, les gens et l’animation commerciale d’une ville renouvelée, 30 ans seulement après les ravages de la guerre.
Puis nous sommes arrivés au Checkpoint Charlie. Les couleurs vives du monde libre ont cédé place à des bâtiments grisâtres portant encore les signes des bombardements, et à l’ombre de la répression qui planait sur les passants.
À ce moment précis, j’ai vu de mes propres yeux le choix auquel était confronté le monde occidental, soit la liberté ou la tyrannie.
Par la grâce de Dieu, et grâce à l’initiative de Reagan, Thatcher, Kohl, Mitterrand, Havel et Walesa, le mur est tombé, le communisme s’est effondré, et la liberté a prévalu.
La chute de l’Union soviétique a créé les conditions propices à une paix sans précédent et à la prospérité des deux côtés de l’Atlantique. Mais la fin de cette époque a aussi marqué le début d’une autre. L’effondrement du communisme a fait place à de nouveaux adversaires et à de nouvelles menaces.
Les pays voyous qui développent des armes nucléaires menacent maintenant la sécurité mondiale. Le terrorisme islamique radical s’est fixé sur la destruction de la civilisation occidentale. À l’aube de ce nouveau siècle, l’ennemi a frappé impitoyablement dans la capitale de notre nation, qui est aussi notre plus grande ville.
Alors que les décombres de Ground Zero et du Pentagone fumaient encore, la force de notre alliance a resplendi. Tout comme les États-Unis se sont tenus aux côtés de l’Europe jusqu’à la fin du 20e siècle, l’Europe était là avec les États-Unis en ce début du 21e siècle. Et le peuple américain en sera éternellement reconnaissant.
Encore une fois, j’ai eu le privilège d’être témoin de ce lien. Seulement deux semaines après les terribles attaques du 11 septembre, je me suis rendu en Allemagne en tant que membre du Congrès pour participer à une conférence internationale sur le terrorisme. Je n’oublierai jamais ce que j’ai vu à notre arrivée à l’ambassade américaine à Berlin : une haie de fleurs de 10 pieds de haut l’entourait et les expressions de condoléances, de soutien et de prières de votre peuple envers le nôtre abondaient.
Cette image restera à jamais gravée dans mon cœur et mon esprit. Mais le soutien de la communauté européenne est allé bien au-delà de ces actes de bonté. Pour la première et seule fois de son histoire, l’OTAN a invoqué l’article 5 du Traité de l’Atlantique Nord, concrétisant ainsi notre engagement à faire face ensemble à nos ennemis communs, et le peuple américain ne l’oublierai jamais.
Dans la lutte planétaire contre les terroristes islamistes radicaux, notre sacrifice commun nous à unis. Au cours des 15 dernières années, les pays membres de l’OTAN et de nombreux autres alliés ont répondu à l’appel visant à éradiquer ce grand mal. De l’Afghanistan à l’Irak en passant par les nombreux autres conflits à travers le monde, nos fils et nos filles ont servi ensemble et se sont battus côte à côte sur le terrain.
Des milliers de nos citoyens, venus des quatre coins de cette alliance et au-delà, y ont sacrifié leur vie. Combattant aux côtés des troupes américaines sous mandat de l’OTAN, plus de 1100 hommes et femmes courageux des pays alliés sont tombés au champ de bataille en Afghanistan depuis 2001. Les Afghans ont perdu beaucoup plus des leurs pour libérer leur patrie et maintenir sa liberté aujourd’hui.
Peu importe de quel pays ils provenaient, ces héros ont donné la pleine mesure de leur dévouement à la cause de notre paix et de notre protection. Et je souhaite que chacun de vous rassurerez leurs familles, les familles des soldats tombés au combat, que le peuple américain n’oubliera jamais leur dévouement et leur sacrifice en notre faveur. (applaudissements.)
Ces sacrifices, qui se poursuivent à ce jour, sont le signe le plus sûr de notre engagement durable les uns envers les autres et pour notre avenir ensemble.
Au nom du président Trump, c’est exactement cet avenir que je suis venu défendre aujourd’hui.
Si le siècle passé nous a appris quelque chose, c’est que la paix et la prospérité en Europe et dans l’Atlantique Nord ne peuvent jamais être tenues pour acquises; elles doivent être maintenues en permanence par les sacrifices et les engagements communs.
La paix passe obligatoirement par la force.
Le président Trump croit que nous devons être forts en termes de puissance militaire, et capables de faire face à tous ceux qui menacent notre liberté et notre mode de vie. Nous devons être forts dans la conviction que notre cause est juste et que notre mode de vie mérite d’être défendu. Si nous perdons la volonté de faire notre part pour nous défendre, nous compromettrons notre patrimoine commun de liberté.
Sous la direction du président Trump, je peux vous assurer que les États-Unis seront forts, plus forts que jamais. Nous allons renforcer nos forces armées, restaurer l’arsenal de la démocratie, et travailler avec un grand nombre des membres du Congrès qui sont réunis ici aujourd’hui; nous allons fournir à nos soldats, à nos marins et à nos aviateurs, aux marines et à la Garde côtière des ressources renouvelées pour défendre notre pays et nos alliés contre les menaces connues d’aujourd’hui et les menaces inconnues de demain.
En ce moment même, les États-Unis élabore des plans pour augmenter significativement les budgets de défense pour faire en sorte que l’armée la plus forte dans le monde soit encore plus forte.
Nous allons respecter nos obligations envers notre peuple, soit de pourvoir à la défense commune, et nous allons continuer à faire notre part pour soutenir nos alliés en Europe et dans l’OTAN.
Mais la défense de l’Europe a besoin de votre engagement tout autant que du nôtre. À sa base, notre alliance transatlantique a deux principes qui sont au cœur de sa mission. À l’article 5, nous nous sommes engagés à venir à l’aide de l’autre en cas d’attaque.
Et pour être prêts, advenant que ce jour vienne, nous sommes engagés en vertu de l’article 3 de ce traité à faire notre juste part dans notre défense commune. La promesse de partager le fardeau de notre défense est rompue depuis trop longtemps, et cet état de fait érode le fondement même de notre alliance.
Quand un seul allié ne fait pas sa part, cela porte atteinte à notre capacité de venir à l’aide les uns des autres. Lors du sommet du Pays de Galles en 2014, les 28 membres de l’OTAN ont affirmé leur intention de s’engager à augmenter leur budget minimal de défense consacré à la sécurité à 2 % de leur produit intérieur brut au cours de la prochaine décennie.
Pour reprendre les propos de la déclaration de ce sommet, ces investissements étaient nécessaires pour « atteindre les objectifs de capacités de l’OTAN et combler les lacunes dans les capacités de l’OTAN ».
À l’heure actuelle, les États-Unis et quatre autres membres seulement de l’OTAN respectent cette norme de base. Nous félicitons les quelques pays qui sont sur la bonne voie pour atteindre cet objectif, mais force est d’admettre que de nombreux autres pays, dont certains de nos plus grands alliés, sont encore loin d’atteindre crédiblement cet objectif minimum.
Permettez-moi d’être clair sur ce point, le Président des États-Unis attend de nos alliés qu’ils tiennent parole face à cet engagement, et pour la plupart cela signifie que le temps est venu d’en faire plus. (applaudissements.)
Nous devons assumer ensemble cette responsabilité, car les dangers auxquels nous sommes confrontés augmentent et changent chaque jour. Le monde est plus dangereux que jamais depuis l’effondrement du communisme, il y a un quart de siècle. Les menaces qui pèsent sur notre sécurité s’étendent au monde entier, allant de la montée du terrorisme islamiste radical, aux dangers présentés par l’Iran et la Corée du Nord, en passant par une multitude d’autres menaces à notre sécurité et à notre mode de vie.
La montée en puissance des ennemis, tant nouveaux qu’anciens, exigent une réponse forte de notre part à tous.
A l’est, l’OTAN a nettement amélioré son dispositif de dissuasion en postant quatre bataillons multinationaux prêts au combat en Pologne et dans les pays baltes.
Face aux efforts déployés par la Russie pour redessiner les frontières internationales par la force, soyez assuré que les États-Unis, ainsi que le Royaume-Uni, le Canada et l’Allemagne, continueront s’assumer leur rôle de chef de file en tant que pays cadre dans l’Initiative de présence avancée renforcée, et nous allons soutenir d’autres importantes mesures communes à l’appui de cette alliance. (applaudissements.)
En ce qui concerne l’Ukraine, nous devons continuer de tenir la Russie responsable et exiger qu’elle respscte les accords de Minsk, en commençant par la réduction de la violence dans l’est de l’Ukraine.
Et sachez ceci: Les États-Unis continueront de tenir la Russie responsable, alors même que nous cherchons un nouveau terrain d’entente, ce en quoi le président Trump est confiant que nous trouverons.
Au sud, l’instabilité en Afrique et au Moyen-Orient a provoqué des vagues de violence causant une onde de choc dans toutes les directions, y compris non seulement l’Europe, mais aussi les États-Unis.
Aujourd’hui, le principal pays qui héberge le terrorisme continue de déstabiliser le Moyen-Orient, et grâce à la fin des sanctions liées au nucléaire dans le cadre du plan global d’action conjoint, l’Iran dispose désormais de ressources supplémentaires qu’il peut consacrer à ces efforts.
Permettez-moi d’être clair à nouveau : Sous la présidence de M. Trump, les États-Unis resteront pleinement engagés à faire en sorte que l’Iran n’obtienne jamais une arme nucléaire capable de menacer nos pays, et nos alliés dans la région, en particulier Israël. (applaudissements.)
Partout au Moyen-Orient, les terroristes islamiques radicaux ont trouvé refuge et mis la main sur de vastes ressources qui leur ont permis de lancer des attaques ici en Europe et qui inspirent d’autres attaques aux États-Unis.
Poussés par les forces du mal, ils ciblent leurs propres communautés, leurs compatriotes musulmans, tuant sans distinction ou asservissant ceux qui rejettent leur folie apocalyptique.
Du Yémen à la Libye, du Nigeria à la Syrie, la montée des groupes extrémistes incluant ISIS et al-Qaïda, al-Shabaab et Boko Haram, menacent la vie de millions de gens appartenant notamment à de nombreuses différentes confessions religieuses dont les racines dans leur pays d’origine remontent à la nuit des temps.
ISIS est probablement la plus grande source de mal. Ce groupe s’est montré d’une sauvagerie qui n’avait pas été vue au Moyen-Orient depuis le Moyen Age.
Comme le président Trump l’a précisé, les États-Unis se battront sans relâche pour écraser ces ennemis, spécialement ISIS et son soi-disant Califat, et les reléguer au tas de cendres de l’histoire, auquel ils appartiennent. (applaudissements)
Le mois dernier, le président a ordonné l’élaboration d’un plan d’ensemble pour vaincre complètement ISIS. Le président Trump n’a pas de grande priorité que d’assurer la sûreté et la protection du peuple américain et de veiller à la sécurité de nos alliés signataires du traité.
Afin de faire face aux menaces qui pèsent sur notre alliance aujourd’hui, l’OTAN doit renforcer ses tactiques du 20e siècle et continuer à évoluer pour affronter les crises d’aujourd’hui et de demain.
L’été dernier, le président Trump a sommé l’OTAN d’intensifier ses efforts pour démasquer les complots terroristes avant qu’ils n’atteignent nos frontières. Et nous avons fait de grands progrès dans le développement de la coopération et du partage d’information entre nos services de renseignement et de sécurité au cours des dernières années. Mais nous devons faire plus, beaucoup plus.
Conformément à l’appel lancé par le président, nous sommes encouragés de voir que l’OTAN a pris des mesures pour accentuer la lutte et la collaboration contre le terrorisme. La nomination d’un nouveau chef du renseignement, chargé de faciliter la collaboration sur le contre-terrorisme, marque un changement stratégique positif dans la capacité de l’OTAN à remplir sa mission.
À l’avenir, nous devons intensifier nos efforts pour couper les sources de financement des terroristes, et accroître nos capacités dans l’espace cybernétique. Nous devons être aussi dominants dans le monde numérique que nous le sommes dans le monde physique. (applaudissements.)
Nous devons toujours rester à au moins une longueur d’avance sur nos adversaires. En effet, notre objectif commun de paix et de prospérité peut être atteint uniquement par la supériorité et la force.
En ce qui nous concerne, les États-Unis seront plus forts que jamais, grâce au Président Trump. Notre position de chef de file du monde libre ne faiblira pas, même pas pour un instant. Notre force, et celle de cette alliance, ne proviennent pas uniquement de notre force militaire cependant. Elle découle de nos principes communs, et des principes et idéaux de liberté, démocratie, justice et primauté du droit qui nous sont chers. Ces principes et idéaux sont les piliers de la force des États-Unis et de l’Europe.
Ils découlent de la notion intemporelle voulant que nos droits inaliénables, à la vie et à la liberté, ne nous sont pas accordés par des souverains, des gouvernements, ou des rois. Comme les fondateurs des États-Unis l’avaient fait remarquer, ils proviennent de notre Créateur. La mobilisation de la volonté d’affronter les maux du 21e siècle nécessitera de la foi dans ces idéaux intemporels.
Et comme le président Trump l’a dit dans son discours inaugural, il est important de savoir ceci : « Nous ne cherchons à imposer notre mode de vie à quiconque, mais plutôt à le laisser resplendir comme exemple à suivre par tous. »
Voilà donc notre cause. C’est pourquoi l’OTAN existe. Voilà pourquoi, après tant de siècles de luttes et de division, l’Europe est unifiée.
Les États-Unis sont fidèles à l’Europe depuis des générations, et nous allons garder la foi qui a mené nos ancêtres à sacrifier autant pour la défense de notre patrimoine commun.
Nous avons un passé commun, et après tout ce que nous avons vécu, nous avons un avenir commun. Aujourd’hui, demain et chaque jour, soyez confiants que les États-Unis sont maintenant et seront toujours votre meilleur allié. (applaudissements.)
Soyez assurés que le président Trump et le peuple américain tiennent corps et âme à notre alliance transatlantique.
Notre choix aujourd’hui est le même qu’au cours des siècles passés: soit la sécurité par le sacrifice et la force commune, soit un avenir incertain caractérisé par la désunion et une volonté défaillante.
Les États-Unis choisissent la force. Les États-Unis choisissent l’amitié avec l’Europe et une forte alliance de l’Atlantique Nord.
Au nom de tous les sacrifices faits par les générations qui nous ont précédés, qui ont combattu, versé leur sang et sont morts pour cette alliance, fort de ma confiance en vous tous et dans la Providence, je sais que les meilleurs jours de l’Amérique, de l’Europe et du monde libre restent à venir.
Je vous remercie de l’honneur de pouvoir vous rencontrer aujourd’hui et que Dieu vous bénisse tous. (applaudissements.)
Cette traduction est gracieusement mise à votre disposition, mais seule la source originale en anglais fait foi.
Photo : AP Photo/Matthias Schrader