
Danseuse, née à San Francisco (Californie), morte à Nice (France)
Isadora Duncan arrive en France en 1900, à l’âge de 22 ans. Elle raconte qu’elle avait l’habitude de danser dans le Jardin du Luxembourg (6e) l’été à l’ouverture dès 5 heures du matin. Elle loue un grand studio avec son frère Raymond, rue de Villiers (17e). Elle y donne des représentations privées où elle danse pieds nus en tunique grecque. De 1905 à 1908, elle habite à Hôtel Biron (aujourd’hui Musée Rodin), rue de Varenne (7e), où elle fonde une académie de danse. Elle y est voisine d’Auguste Rodin, qu’elle appellera « son ami et son maître » dans son autobiographie, Ma vie, parue en 1928. En 1909, elle acquiert un grand appartement 5 rue Danton (6e). Elle vit au rez-de-chaussée et installe son école de danse au premier étage. Le 27 janvier 1909, elle danse Iphigénie au Théâtre de la Gaîté-Montparnasse (14e) entourée de sa compagnie. Le ballet connaît un succès retentissant. Au moment de la construction du Théâtre des Champs-Elysées, en 1913, son visage est gravé dans les bas-reliefs par Antoine Bourdelle et peint sur les fresques murales par Maurice Denis. En 1919, elle achète une maison rue de la Pompe (16e) et monte une nouvelle école de danse. En 1926, elle s’installe dans un atelier pour artistes 9 rue Delambre (14e). Elle danse pour la dernière fois à Paris au Théâtre Mogador (9e) en 1927. Elle meurt tragiquement, étranglée par son écharpe, coincée dans la roue de sa voiture, alors qu’elle retourne vers Nice. Elle est incinérée et ses cendres reposent à Paris, au columbarium du Cimetière du Père-Lachaise (20e) auprès de celles de ses deux enfants.