
Poète, né à New York City (New York), mort à Belloy-en-Santerre (France)
Né dans une famille aisée, le poète Alan Seeger a étudié à Harvard. Il s’installe à Paris en 1912, réside dans le Quartier Latin, et s’éprend de la capitale et de la France. Il rédige des articles pour des journaux français, américains et européens, ainsi que de nombreux poèmes. Lorsque la Première Guerre mondiale éclate à l’été 1914, il se porte volontaire, dès le début des hostilités, pour combattre en tant que membre de la Légion étrangère française, motivé par son amour pour la France. Pour lui, se battre pour les Alliés est un impératif moral, comme il l’écrit dans son poème «Un message à l’Amérique». Il prend part à la Bataille de la Marne, et combat au Chemin des Dames. Pendant les deux ans où il combat dans la Légion étrangère, il écrit des dépêches régulières pour le New York Sun, ainsi que des poèmes, fortement influencés par l’école romantique et où le thème de la mort devient plus présent à mesure que la guerre progresse, qui connaissent le succès à la fois en Amérique et en Europe. Son poème le plus célèbre, «J’ai un rendez-vous avec la Mort», qui était le poème préféré du Président John F. Kennedy, sera publié à titre posthume. Il est tué au combat dans la Somme, à 28 ans, le 4 juillet 1916, jour de la Fête d’Indépendance des États-Unis d’Amérique. Alan Seeger servit de modèle au sculpteur Jean Boucher pour la statue en bronze qui trône au sommet du Monument aux Volontaires américains de la Grande Guerre, Place des États-Unis, à Paris. Des deux côtés de la base du monument, inauguré le 4 juillet 1923, ont été gravés des extraits du poème «Ode à la mémoire des volontaires américains tombés en France», composé par Alan Seeger peu de temps avant sa mort en 1916.